12h30… C’est l’heure où généralement il n’y a personne dans les écuries. Les clubs commençant à 15 heures ce qui me laisse quelques moments de répit avant qu’il commencent. Un sandwich que j’avais mangé en une dizaine de minutes constitue mon repas de ce midi. Et encore j’y avais englouti pour me donner bonne conscience n’ayant nullement faim. J’avais alors quitté la cafétéria pour me diriger vers le complexe sportif plus particulièrement vers les écuries. Le trajet vers ma destination avait été très court ayant pour habitude de marcher très vite ce qui fait crier ma mère. Bien sûr quand on est perché sur des talons aiguilles, on ne peut pas marcher aussi vite que sa fille qui elle a ses Vans aux pieds. Avant d’aller au complexe sportif, je m’étais changée me mettant en tenue de sport qui se compose d’un legging, une veste de sport noir et ma paire de basket de la même couleur que mon haut. Mon sac à dos sur mon épaule droite, je regarde la grandeur du bâtiment qui se tient devant moi. Ce lieu abrite je ne sais combien de chevaux. Je pousse la lourde porte en bois sur le côté de façon à ce que je puisse pénétrer dans les écuries. De chaque côté il y a des box mais je m’en moque de la première vingtaine. Finalement j’arrive devant la stalle de Arion, ma première pensée quand j’avais entendu ce nom avait été drôle de nom pour un cheval. Bien sûr j’avais tout de suite compris la référence étant une mordue des mythologies bien que j’en sache un peu plus sur la grecque et la romaine. Mais j’étais réellement tombée sous le charme quand je l’avais vu pour la première fois. Un magnifique étalon à la robe noire m’avait fait face. Je me suis renseignée un peu pour voir à qui appartient cette petite merveille et apparemment c’est l’internat qui le possède. Alors oui dès que je le peux, je viens dans son box et lui raconte tout. Toute ma vie ce cheval la connaît. Un confident voilà ce qu’il est. Mes parents ont toujours refusé et refusent encore d’ailleurs que je fasse de l’équitation. Apparemment c’est bien trop dangereux pour moi. Du coup je ne pouvais qu’évacuer ma frustration en faisant avec ce que j’ai. Et pourtant plus je grandis, plus l’envie se fait grande. J’avais toutes les cartes de théorie en main si je me fie aux tests que j’avais passés sur Internet, je les ai tous du moins pour tout ce qui est théorique. La pratique elle laisse à désirer mais je ne fais pas de souci dès que je le peux, je m’inscris dans un club d’équitation. En attendant, je suis assise sur la paille en train de parler à Arion qui lui est couché sa tête sur mes jambes. - Un jour promis je te monterais…
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