Hyeri est une personne très sérieuse dans ses études et connue pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Elle peut en agacer beaucoup à cause de son côté je-sais-tout mais, même si elle a un avis sur quasiment tout, cet avis est toujours fondé. En effet, elle est extrêmement cultivée sous ses airs de garce hautaine. Elle n'est pas désagréable volontairement mais est extrêmement sarcastique et cynique dans ses paroles. Malgré ça, ça reste une personne très humble et déterminée à réussir par ses propres moyens. ♦ ♦ ♦ ✗ AGE : 20 ✗ SPECIALITE : Politique ✗ ANNÉE : Université Première année ✗ GROUPE : Intellectuel
✗ Elle a toujours un exemplaire du livre Le collier de la reine d'Alexandre Dumas Père. ✗ Le Code Civil est en permanence sur sa table de nuit et elle le lit de temps en temps avant de s'endormir. ✗ Elle est très gourmande et raffole de manger des frites.
| Ma vie a commencé le jour de ma naissance. Oui, bon je me doute bien que tout le monde puisse connaître ce détail, dans la mesure où ça commence ainsi pour tout le monde. Je crois que je n’étais pas vraiment une enfant désirée. Pas que je me souvienne en tout cas. Je n’ai pas vraiment connu ma mère. Et pour cause, cette dernière est décédée alors que j’étais très jeune et je n’ai pas réellement de souvenir d’elle. Vous pouvez déjà voir que la vie commençait assez mal pour moi. Je suis donc restée seule avec mon père. Père qui fut à la fois mon père et ma mère. Un rôle qui lui tenait tout particulièrement à cœur. C’était sans doute pour cette raison que j’ai toujours été proche de lui. Sa protection me permettait de continuer une vie « normale » sans avoir besoin de ressentir un manque quelconque pour cette mère trop vite disparue. Étant à moitié Coréenne par ma mère et à moitié Australienne par mon père, j’ai pourtant vécu toute ma vie en Corée du Sud. Mon père ne voulant pas me perturber, avait donc décidé de rester en Corée du Sud.
D’après ce que j’avais pu comprendre et, ce qu’on m’avait expliqué, ma mère n’était pas vraiment enchantée de mon arrivée. Elle se pensait trop jeune. Son couple n’était pas si vieux que ça et, elle n’était même pas sûre qu’il puisse perdurer dans le temps. Il fallait croire qu’elle pensait plus à une histoire courte avec celui qui deviendrait mon père. Pas une relation qui puisse être solide. D’ailleurs, elle ne savait même pas qu’elle était enceinte. D’après ce qu’une tant m’avait expliqué, ma mère a dû se rendre aux urgences en plein milieu de la nuit, alors qu’elle était prise de violentes crampes à l’estomac. La douleur devenant de plus en plus intenable, la case « urgences » s’était alors imposée. Je ne vous raconte pas quelle ne fut pas sa surprise, quand le médecin urgentiste lui avait alors annoncé qu’elle était en train d’accoucher. Tout d’abord pensant que c’était une blague, elle comprit bien rapidement que c’était loin d’être le cas. J’étais alors pressée de pouvoir venir au monde et voir ce qui se passait à l’extérieur, car l’accouchement ne dura pas longtemps.
Dès le premier cri que j’ai pu pousser, celle qui m’avait mis au monde avait directement dit au médecin que je devais être le fruit du diable. Que c’était Satan qui lui avait provoqué ça et qu’il était hors de question pour elle de pouvoir concevoir que j’étais sa fille. Même si elle n’était pas mariée avec mon père, c’est tout de même lui qui fit la promesse de prendre autant soin de la mère que de la fille. Il ne voulait pas qu’il puisse nous arriver du mal et il voulait surtout calmer la douleur psychologique que pouvait ressentir ma mère. Naturellement, ce qu’il ne savait pas c’était qu’elle était déjà sur le déclin. Elle s’est éteinte très rapidement. Trop rapidement à son goût. La douleur et la déchirure de la séparation lui brisa le cœur. Cependant, il dû rapidement faire son deuil, car il avait une enfant à s’occuper. Sa fille.
Par la suite, ma vie a été une longue succession de rencontre, d’illusions et de désillusions diverses. Tout cela m’a conduite là où je suis aujourd’hui. J’ai eu la plus magnifique preuve de réussite professionnelle au travers de la carrière de mon père. En effet, il a un poste relativement haut placé, puisqu’il est l’ambassadeur de l’Australie à Séoul. De grandes fonctions, pour un homme au charisme ravageur et imposant. J’ai toujours été proche de mon père, voir même fusionnelle. Il m’a tellement inspirée dans ma vie que c’est sûrement ce qui m’a conduit à avoir une telle ambition pour ma carrière professionnelle. En effet, devenir Premier Ministre était ce qui me tenait tout particulièrement à cœur. C’était pour cette raison que je me trouvais actuellement à l’institut de Yamang en spécialité politique. Je me doutais bien que rien ne serait facile et que beaucoup de portes me seraient automatiquement fermées, mais je me devais au moins d’essayer. Et puis, j’étais poussé par mon père, qui était toujours là pour me soutenir.
Bien que mon père soit connu actuellement comme ce politicien à la poigne de fer, pour des décisions fermes. Néanmoins, il avait une autre carrière auparavant. En effet, c’est un ancien joueur de hockey sur glace. Je n’ai que de magnifiques souvenirs de cette période. Quand j’étais petite, il m’a souvent emmené voir des matchs, c’est sûrement pour cette raison qu’au jour d’aujourd’hui je suis une grande fan de l’équipe de hockey de Yamang. En grande fan, je met donc mon écharpe officielle de groupie et je me plante devant un écran de télé en scandant les noms de l’équipe et des cris d’encouragement. Outre le hockey, je dois bien avouer que je suis une grande fan de sport en tout genre. Néanmoins, j’ai un terrible aveu à faire. Je préfère nettement regarder ou encore faire des pronostiques pour vois qui va gagner ou perdre, plutôt que de participer. Sans doute mon côté trop intellectuel qui veut ça. Je m’en voudrais de perdre quelques neurones en me cognant ou en tombant, même si cela a été prouvé biologiquement que c’était tout bonnement impossible.
Depuis toute petite et la première école dans laquelle j’ai été inscrite, j’ai toujours fait de mon mieux, pour être la meilleure de tous. Une fille a beaucoup plus de difficultés d’après ce qu’on s’entêtait à me dire, alors j’ai fait de mon mieux pour faire mentir tous les jugements et les pronostiques en visant la première place. très tôt, on m’a diagnostiqué un QI très élevé. Je ne sais pas pour quel raison, mais il paraîtrait que c’est un grand avantage pour moi. Il fallait croire que toute ma culture que j’avais cultivée depuis toute petite avait servi de catalyseur par mon QI et n’avait cessé de le faire s’accroître dans le temps. C’est pour cette raison que j’ai réussi la totalité de mes examens passés avec la mention « prestige ». Grâce à mon bulletin scolaire et à mes résultats, j’ai même pu faire plusieurs stages au gouvernement. Deux, pour être plus précise. Grâce à ces stages, j’ai même pu avoir le privilège de publier dans un magazine politique, ce qui était, en soit, une belle preuve de ma réussite. C’est sûrement pour cette raison que je suis respectée, autant à l’école qu’en dehors.
J’ai un véritable caractère de cochon. Quoi ? J’aurais dû commencer par ça ? Mais non voyons. Il paraît qu’il faut garder le meilleur pour la fin. Il paraîtrait que je suis agaçante. Oui, bon je dois tout de même le reconnaître, mais toutes les filles le sont sans doute un peu. |