| | | Invité  Sam 20 Mai - 1:28 J'pètes les plombs !
FT YUNG SOOK
“Je ne sais peut être pas me battre... Mais je sais encore moins me laisser abattre.”
Aujourd'hui, j'ai passé une journée de merde. Autant l'dire, hein. Alors non, c'est pas dans mes habitudes mais du coup j'ai décidé de sécher une ou deux heures de cours pour pouvoir me détendre. Non, parce que déjà c'matin j'arrive, aller, contrôle surprise dans ta gueule Dae Jung, tout ça c'est cadeau, t'es une merde en maths mais c'est pas grave c'est tout c'qu'on aime nous. Te voir galérer, comme une pauvre merde sur un putain de théorème que tes logiciels comme Photoshop ou autre calculent tous seuls, comme des grands, et que du coup... Bah ce théorème, tout le monde s'en tamponne les couilles contre un putain de piano !
Non mais franchement ! Limite, j'apprendrais plus de choses en me grattant les couilles sur le canapé devant un putain de documentaire animalier qu'en allant en cours de maths ! Bordel, Thalès il va me rapporter quoi dans ma vie ?! Le mec déjà dans la sienne il se faisait tellement chier qu'il s'est mit à calculer une parallèle inexistante dans un triangle qu'il s'est inventé lui même en regardant une foutue pyramide ! Et après, on me dit que je suis beaucoup trop abstrait dans mes pensées ! Mais putain, mais merde ! Puis, le prof' s'est aussi dit que ce serait fun de nous donner des devoirs en plus juste après cette sodomie surprise, sans vaseline ni plaisir ! Ah, mais en plus de la sodomie, il nous propose de nous coincer les couilles dans un piège à souris, c'est pas génial ?!
Détends-toi Dae Jung, tu es à la zone de repos, c'est fait pour... Mon Dieu, je vais finir par faire comme dans Bad Boys 2 et sortir des "Houssa" à tout bout de champ pour pas péter les plombs ! Je profite alors du fait que personne ne soit dans la salle de repos, pour m'affaler sur une chaise, profitant de ce calme si apaisant. Je profite même de ça pour penser à autre chose, quelque chose d'agréable... Comme Mee Na par exemple... Je souris, rien que sa compagnie me rendrait heureux là. Sans sous entendu coquin, à bon entendeur. Même si parfois j'aimerais qu'on soit bien plus que de simples amis...
Laissant ces douces pensées me bercer, je finis par m'endormir sur la chaise pendant plusieurs minutes. Puis, je me fais réveiller par le bruit de la porte. Je me retourne, quasiment détendu et le sourire aux lèvres jusqu'à... Jusqu'à ce que je vois qui vient d'entrer dans la pièce. Bon sang, c'est l'autre crétin qui avait tabassé Mee Na la dernière fois !
Je fronce un peu les sourcils, n'ayant toujours pas digéré notre dernière entrevue. M'enfin, non, je ne comptes pas le frapper... Déjà, j'ai pas envie. Et de deux, je ne sais pas me battre. Mais... Tout ça ne va pas m'empêcher d'aborder ce type, et de lui demander deux ou trois explications sans pour autant que les choses dérapent. Je le regarde alors s'installer, avant de me lever et d'aller le voir, le pas décontracté mais assuré.
"Eh... Toi. Je sais pas si tu te souviens de moi, mais moi en tout cas c'est le cas et ça me suffit amplement." Je le regarde, sans grand considération. "La dernière fois qu'on s'est vu, tu as tabassé une amie qui m'est très chère, et juste après que je sois intervenu tu m'as poussé par terre avec un coup de pied, enfin limite le coup de pied je m'en tape complet. Non, moi ce que je veux savoir c'est... Pourquoi t'as tabassé Mee Na ? Puis surtout..." Je ris un peu nerveusement. "Ca ne te gêne pas, de taper sur une gonzesse ?"
Non, vu son comportement... Non, vraiment, il s'en tape de taper sur une fille ou un mec lui. Quel minable...
| | | Invité Sam 27 Mai - 1:06  J'pètes les plombs Des cours d'anglais? Pffeuh ! Très peu pour moi. Comme si j'allais assister à un cours du genre, j'en ai rien à foutre. Autant j'accepte de collaborer quand ça a lien direct avec mon futur parcours professionnel, autant l'anglais j'm'en bats pas mal les steaks les gars ! Alors je me suis pas gêné pour sécher. C'est pas comme si c'était la première fois ou que j'avais peur des conséquences de toutes façons. C'est comme ça que je me suis retrouvé à errer sans but précis dans l'académie. Ignorant les grognements des gens que je bousculais, regardant uniquement droit devant moi. J'étais pas particulièrement de bonne humeur. Ma psy avait récemment insisté pour prévenir ma mère de tout ce qui se passait avec moi et devinez qui m'a harcelé toute cette après-midi sur mon téléphone? Ma vieille ouais ! Ah à l'heure actuelle ça commence a sérieusement me casser les roubignoles.
Mais hormis ces calmants à la con, j'ai pas grand chose pour me calmer. Alors je continue à me balader tel le glandeur et zonard que je suis dans l'institut. J'en ai rien à faire de ce que pense les autres sur mon comportement, alors je continue à me promener librement dans l'enceinte de l'établissement, sans faire de problèmes pour une fois. Les chants des oiseaux et le vent frais sur mon visage me calment un peu et je finis par rentrer dans la zone de repos. Dans l'espoir d'en ressortir... Reposer? Ou tout du moins un peu plus serein pour le prochain cours. Ouais parce que je sèche, mais pas toute la journée quand même, attention hein.
Je vois un gars dans un coin de la pièce, mais n'y prête pas vraiment d'attention et pars m'installer un peu plus loin. Je soupire doucement en posant mes petites fesses sur une chaise, l'air pensif. Franchement, j'arrivais à sincèrement bien me calmer et à profiter un peu du moment présent jusqu'à ce qu'on vienne me déranger ENCORE. J'en ai marre là, les gens peuvent pas me laisser respirer deux secondes nan? Je lève les yeux vers le gars venant me faire chier, une expression mitigée. Entre l'ennui et le mépris. Il commence par me demander si je me souviens de lui. Et là réponse ne se fait pas attendre. Sa face de petit con me dit rien du tout !
- " Nan je vois pas qui t'es. " Et je dois avouer que je me bats un peu les couilles de qui t'es. Mais alors là ! Plus que d'habitude hein ! " J'm'en fous pas mal que ce soit ta pote. Elle m'a frappé alors que je voulais l'aider, alors j'ai pas apprécié et toi tu t'es mêlé de ce qui te regardais pas. Alors je t'ai remis à ta place. " Je le regarde droit dans les yeux, la joue posée sur mon poing. " J'en ai rien à branler. "
Maintenant si il a fini de me déranger, j'apprécierai beaucoup si il pouvait foutre le camp. J'ai franchement pas envie de causer avec lui. Et encore moins maintenant que je l'ai reconnu. Ce gros con, ce pseudo justicier qui finalement ne sait absolument pas ce qu'il s'est passé et qui se mêle de ce qui ne le regarde en rien. Les gars comme ça, je n'hésite pas à leur rappeler leur inutilité. Il devrait simplement retourner se gratter les couilles au lieu de briser les miennes sérieux...
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