Kang Hong Bin, un grand nom de l’industrie du cinéma. Heureux en mariage avec Kim Hae Ra, femme connue dans le monde de la comédie musicale comme étant l’une des plus grandes chanteuses de musical coréen. Ils ont eu deux enfants : Kang Moon Bin et Kang Han Bin. Un tableau sans ombre, sans nuage. Kang premier du nom est un scénariste connu, devenu ensuite producteur lorsqu’il a monté avec son ami réalisateur et associé, Jang Ho Seok, Two Sets Production. Depuis, ils sont connus notamment dans la réalisation de dramas et films.

Moon Bin est le digne héritier de son père. Après des études de management et production, il suit les pas dans la direction de l’entreprise. Fin et observateur, il a su tirer son épingle du jeu en devenant un élément essentiel lorsqu’il a appris à parler plusieurs langues pour ouvrir un peu plus, la production à l’internationale. Il est vraiment le fils parfait, marié depuis quelque année à une scénariste anglaise qu’il a ramené ici et qui a permis à la boite de s’ouvrir un peu plus. Hongdae est une affaire de famille. Le père y a été diplômé, le fils aîné aussi, il en sera de même pour le petit dernier.

Han Bin, lui, s’est vraiment éloigné de sa famille avec ses études, de la vie en Corée en général. Il reste très petit prince, un peu glacial, discret. Ce qu’on attend d’un jeune coréen de bonne famille. Pourtant, dans sa tête, il rêve de révolution et d’autres choses. Il a aimé, à n’en plus finir, l’indépendance que ses voyages scolaires lui ont offert. Il n’a pas eu d’autres choix que de revenir pour être officiellement diplômé. Cependant, il garde en tête l’idée de quitter Séoul pour aller vivre à l’étranger, dans un monde qui lui ressemble d’avantage, où il peut s’exprimer librement sans devoir toujours faire attention aux conventions ou à la hiérarchie. A moins qu’un obstacle imprévu ne se mette sur sa route et ne bouleverse son monde d’une façon douloureuse et pourtant, délicieuse.