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Même le temps qui passe me fait penser à toi {Han Seol}
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Sam 14 Mai - 20:20
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Un dimanche soir dans le bâtiment principal de Yamang, c'est vide. Pourtant, je me sens calme. Ma nerversité de dernières vingt quatre heures se sont envolés dès que la voiture a passé la grille. Le directeur m'attendait, lui non plus n'a pas changé. Il m'a sourit en me disant qu'ils étaient heureux de revoir l'une de leur ancienne élève. J'ai cru qu'il allait me parler de lui, car ils doivent se souvenir que nous étions inséparables. Pourtant, il n'a rien dit. A la place, il a attrapé l'un des cartons dans le coffre de ma voiture avant de me guider dans les couloirs. Comme si je ne savais pas où était la salle de biologie. Il m'a parlé, expliqué que les élèves n'avaient pas eu cours depuis la rentrée et que j'allais devoir trouver un moyen pour réussir à finir le programme avant février. Nous n'étions après tout que début mai, je trouverai bien une solution. Nous discutons tout et de rien, de mes études surtout. Il est fière, cet homme est heureux. Il a tout fait pour que j'ai une bourse pour moi étudier aux Etats Unis après tout. Lui, qui s'est occupé de moi, cet homme qui s'est occupé et qui s'occupe encore de ses élèves comme si ils étaient ses propres enfants. Puis, il m'a laissé seule. Se doutant peut être que j'en avais besoin.

Six ans sont passés depuis la dernière fois que j'ai franchit la grille. Six ans que je me suis pas installée derrière le bureau de la rangée à côté de la fenêtre, dans le fond de la classe. Avec nostalgie, je m'approche de cette place et m'y installe. Ma main caresse le banc alors que je tourne la tête. Je me lève et fait quelques pas, regardant toujours cette place. Et là, je nous vois tout les deux. Lui, jouant avec son crayon noir tout en jetant un coup d'oeil vers le professeur. Et moi, prenant notes nous deux. Lui, se penchant vers moi pour m'embrasser dans le cou. Et moi, le repoussant. Son rire résonne encore dans mes oreilles.

Toutes les classes ont un souvenir comme ça. Au début, nous nous supportions pas et pour finir, nous étions le premier couple inter dortoir. Il me semble avoir lu un article sur nous deux dans le journal de l'institut il y a peu. Le titre était les couples légendaires. La journaliste se demandait ce qu'on était devenu. Si ils savaient tous, que nous nous étions séparés car il m'avait écrit qu'il ne voulait pas d'enfant. Et que moi, je voulais ce petit bout qui grandissait en moi. Le fruit de notre amour. La preuve que nous nous aimions. Je lui ai mentit, chose qui n'était pas difficile avec la distance. Il aurait dû venir avec moi, il ne m'aurait pas dit ça en entendant les battements de coeur de Han Bae. Il... Je ferme les yeux, arrêtant de refaire le monde dans ma tête.

Ma visite m'amène vers les dortoirs. A l'heure du souper, il n'y aura personne au lac. Je n'ai jamais comprit pourquoi c'est ici qu'il voulait tant qu'on travaille ensemble avant qu'il m'embrasse. Même quand nous étions des freshmans, dès qu'il commençait à faire un peu meilleur, il voulait venir travailler ici. Et je crois que c'est ici que j'ai commencé à tomber amoureuse de lui, petit à petit. Dans le magazine de l'école, il n'y a pas de photos de nous deux. Vu qu'il était interdit d'avoir un couple comme le notre. A la place, il a écrit nos initiales dans le chêne où nous nous installions.

C'est lui que je suis venue voir. Cette preuve qu'un jour, Han Seol et moi, nous nous sommes aimés. Accroupie devant l'arbre, je passe ma main délicatement dessus, du bout des doigt, je retrace le HS + BB, en souriant avec nostalgie.
Han Seol oppa, tu me manques.

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Mer 18 Mai - 23:38
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



J'étais arrivé à Yamang la veille. Ça avait été un gros bordel de faire mes valises et de partir de la base militaire, surtout à cause de mes coéquipiers et de mes élèves soldats, qui n'avaient pas encore accepté que je partais. Ce n'était que pour quelques mois, certes, mais quand on vit l'horreur ensemble, on a tendance à dramatiser rapidement quand il s'agit de "perdre un camarade". J'étais aussi un peu triste de les quitter, mais d'un autre côté, j'étais heureux de pouvoir passer du temps avec Han Young. Mon frère et moi avions toujours été proches, et si je travaillais autant, c'était pour pouvoir lui payer ses cours et tout ce dont il avait besoin à côté, pourtant ces dernières années, nous n'avions pu nous voir que très peu de fois. Et parler avec quelqu'un sur Skype, ça n'a rien à voir que le prendre dans ses bras pour de vrai. Je n'avais donc pas hésité une seconde quand le doyen de l'internat m'avait proposé le poste.
C'était un type bien ce doyen. Une des seules personnes qui connaissait vraiment ma situation et celle de mon petit frère. Il m'avait fortement encouragé quand j'avais décidé de passer un diplôme de chimie alors que j'étais encore à l'armée, et il me donnait régulièrement des nouvelles de mon petit frère. J'avais donc presque eu envie de le prendre dans mes bras lorsque je m'étais retrouvé face à lui, dans le hall d'entrée, mes valises à la main.
Il faut dire que ça l'arrangeait vachement, lui aussi. Il devait engager un professeur, mais seulement pour quelques mois, et le convaincre de vivre à l'internat pour qu'il puisse s'occuper de la surveillance des dortoirs la nuit. La plupart des professeurs préféraient prendre un appartement en ville, histoire de ne pas vivre pour leur travail, mais moi, je vivais pour mon frère donc vivre dans l'école m'arrangeait plus qu'autre chose.

Donc un jour après, je me retrouvais là, au beau milieu de l'école, vide, à rejouer mes souvenirs d'étudiant à chaque endroit dans lequel je passais. J'étais heureux, d'un côté, de savoir que mon frère utilisait les même tables, regardait à travers les mêmes fenêtres, ou s'asseyait dans les mêmes canapés que moi à son âge. Mais d'un autre côté, ces tables, ces fenêtres et ces canapés ravivaient plein de souvenirs d'elle.
Je m'étais souvent demandé si elle avait été la meilleure ou la pire chose qui me soit arrivée. C'est injuste pour elle, mais à une époque, je pensais qu'en la détestant, ce serait plus facile de l'oublier. Seulement j'ai vite compris que je n'arriverais jamais ni à la détester, ni à l'oublier.
J'étais un gamin paumé et seul, qui faisait de son mieux mais n'était jamais complètement là. Je ne vivais pas, je survivais. Et elle a su m'apprendre à m'ouvrir, à vivre, puis à aimer. Même si j'ai vécu un enfer quand elle a décidé de rompre, je ne pourrais jamais lui en vouloir, c'était comme ça.

J'étais devant l'internat, à observer les élèves à l'intérieur s'amuser et parler entre eux, quand un petit rire me sortit de mes pensées. Je tournai la tête, ne voyant rien, avant de baisser les yeux et de découvrir une toute petite fille qui me regardait en souriant. Pendant une fraction de seconde, j'allai jusqu'à me demander si ce n'était pas un fantôme. Pourquoi une enfant de moins de dix ans se promènerait seule dans l'enceinte de Yamang, sinon ? Je m'accroupis face à elle, de manière à être à sa hauteur, et essayai de lui rendre son sourire, bien que ça ressemble plus à une grimace vu mon talent.
Bonjour ! Tu t'appelles comment ? L'enfant rit à nouveau avant de venir toucher le bout de mon nez avec son index. Elle avait l'air d'un petit lutin avec sa petite robe qui volait et son sourire jusqu'au oreilles.
Elle ne répondit pas à ma question, et se contenta de me prendre par la main et de me lancer un "viens, on va se promener" tout chantonnant.
Je n'étais vraiment pas doué avec les enfants. En général, je leur faisais plutôt peur. Mais d'un autre côté, je ne pouvais pas laisser une petite fille de cet âge seule, sans savoir où étaient ses parents. Je la suivis donc, sans un mot, un peu curieux de savoir où est-ce qu'elle allait m'amener.
Nous passâmes devant l'internat, fîmes plusieurs zigzags entre les buissons de la cours, avant de finalement nous diriger vers le lac. J'appréhendais un peu de retourner à cet endroit. C'est pour cela que je n'y étais pas allé la veille en arrivant. J'avais déjà du mal à supporter les tables et les chaises, donc me retrouver devant notre arbre, devant nos initiales ? Je préférais courir nu autour du lac ! Mais sa petite paume dans ma main m'entraînait vers cet endroit et j'avais peur d'être trop brusque avec elle et de lui faire mal si je la lâchais et rebroussais chemin.
J'étais donc un pauvre type d'un mètre quatre-vingt qui se faisait promener par une gamine inconnue qui ne devait même pas avoir sept ans.

Elle s'arrêta un instant, leva les yeux vers moi, puis pointa mon arbre du doigt avec un grand sourire. " Ya Maman là-bas, dépêche toi !"

Il y avait effectivement quelqu'un près de l'arbre. Elle n'était pas très grande, mais, malgré ses cheveux longs, elle ressemblait plus à une professeur qu'à une élève. Bon, je risquais de me transformer en bisounours devant l'arbre, mais au moins, je ramènerais la petite à sa mère et pourrais rapidement aller m'enfermer dans ma chambre et regretter le passé dans mon coin.
La petite ne m'avait toujours pas lâché la main quand elle cria "Maman!" et que cette dernière se retourna vers nous.

Et là mon coeur s'arrêta. C'était elle.

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Jeu 19 Mai - 10:35
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



huit ans avant, un soir au début de l'étéMa tête sur ses genoux, un livre de cours devant moi, je relis une nouvelle fois à haute voix l'explication. Je n'arrive pas à comprendre ce que nous devons faire pour l'exercice de math et ce n'est certainement pas mon copain qui risque de m'aider. Mon copain, c'est étrange de me dire que celui qui est entrain de lire un manga est mon copain depuis deux semaines maintenant. Attende, il lit un manga. Oppa, tu fais quoi là? Je lâche mon cahier tout en me redressant. A genoux devant lui, les mains sur mes hanches je le fusille du regard. Tu as promis de m'aider! Car bon, l'exercice que j'essaye de comprendre n'est pas pour nos cours mais pour moi avoir la possibilité de décrocher une bourse, une idée du doyen. Et avant que Han Seol se décide à me voler mon premier baiser, il m'aidait à sa façon à étudier en plus de nos cours.

Je soupire tout en m'écartant de lui.
Tu en as marre c'est ça? Je peux demander à quelqu'un d'autre de m'aider si tu veux. Car bon Mon sourire se fait taquin et s'agrandit au fur et à mesure que je les mots sortent de ma bouche. C'est connu, un sportif n'a rien dans le cerveau. Dans trois secondes, je suis sur le dos. Un, il s'approche de moi. Deux, il me pousse. Trois, il m'embrasse. Je rigole contre ses lèvres.

Moment présent Ca fait mal de se souvenir de ça. Vraiment mal. Je me demande si on serait heureux si nous étions toujours ensembles. Mon doigt continue à retracer nos initiale quand mon téléphone m'annonce que j'ai un nouveau message. Min Ha pour me dire qu'elle est arrivée à Yamang avec Han Bae et que la petite chipie a filée en douce en lui disant qu'elle allait voir sa mummy. Logiquement, je devrai m'inquiéter. Sauf que du haut de ses cinq ans, mon fille est intelligente, trop intelligente et qu'elle va me retrouver d'un moment à l'autre. Je réponds à ma meilleure amie que je ne bouge pas de l'endroit où je suis. Avec un peu trop de chance, la demoiselle va venir ici de suite, vu qu'elle sait à quel point cet arbre est important pour moi.

"Maman", je tourne la tête en me relevant. Un sourire sur mon visage.
Alors, on n'écoute pas marai... Les mots meurent en voyant qu'elle n'est pas seule. Que sa petite main se retrouve dans celle d'une personne qui m'a fait souffrir. Je déglutis tout en fermant les yeux. Un cauchemar, c'est ça. Je vais me réveiller dans un instant, Han Bae sera entrain de me secouer pour me dire qu'elle a faim ou qu'elle ne comprend rien au dessin animé qu'elle regarde avec sa marraine. Ou Min Ha sera là me lançant un regard noir car j'ai laissé trainer mes livres de biologie marine dans sa salle d'entraînement. Voilà.

Sauf que quand j'ouvre les yeux, il est toujours là. Je ne peux m'empêcher de faire un pas en arrière. Qu'est-ce que je dois dire, six ans qu'on ne s'est plus vu. Bonjour, Han Seol, j'ai apprit pour ton accident. Au faite, la fille dont tu tiens la main, est ton enfant. Surprise. Quelle jolie entrer en matière.

Et c'est là que je vois le sourire et le regard amusé de ma fille. Oh la petite peste. Elle l'a fait exprès. Elle lui lance un regard puis me regarde, je la vois réfléchir avant de le tirer vers moi. "Maman, j'ai trouvé pa..." elle parle en américain, je lui lance un regard noir qui lui annonce une punition si elle finit sa phrase. Son sourire disparait avant qu'elle reprenne d'une voix encore plus enjoué. "le monsieur des photos." Puis là, va savoir pourquoi, elle le tire encore plus, plus beaucoup de distance entre nous. Mon coeur bat la chamade. Et elle le lâche "marraine m'attend." et là voilà repartie en courant. Je me mets à crier son prénom
YOON HAN BAE, tu reviens ici. Seulement, c'est trop tard. Elle a déjà disparue.

Puis, je blanchis. Faites qu'il ne fasse pas le rapprochement avec la première particule de son prénom. Une idée que je trouvais mignonne quand j'étais enceinte, prendre la première particule du prénom de son père et la deuxième chez moi pour lui donner un prénom. Han Bae. Il faut que je trouve un truc à dire, n'importe quoi avant qu'il me demande où est son père. Je me vois mal lui dire qu'il est en face de moi. Pas maintenant, et il faut absolument que je parle à ma fille de son comportement. Si nous sommes ici, c'est pour qu'ils apprennent à se connaître mais elle doit me laisser le temps de lui annoncer la nouvelle qu'il est père.

Allez vite, une idée, n'importe quoi. J'ai l'air idiote planter là. Je relève ma tête vers lui, alors que je n'avais même pas fait attention que je l'avais baissé. Mon regard dans le sien. Je n'ai qu'une envie me blottir contre lui, respirer son odeur, passer ma main dans ses cheveux. Lui dire qu'il m'a manqué, qu'il me manque chaque jour depuis ce jour où je lui ai mentit dans la lettre. Mais je ne ferai rien. A la place, je souris timidement.
Hey! Toi aussi, tu as réussi à te faire avoir par le doyen? Je vais faire comme si je n'étais pas au courant qu'il est blessé, ni le fait qu'il a un diplôme en chimie. Je vais lui faire croire que je pense qu'il va enseigner l'un des cours de sport. Han Seol, tu... je... pardon. Ou bien mes idées superbes partent comme ça juste en sentant son odeur que le vent amène jusqu'à moi.

Je me tourne, regardant mon sac avant de le regarder de nouveau.
J'ai de l'eau si tu veux? Oh tiens, je lui propose de l'eau. Tant que j'y suis, je devrais aussi lui proposer je ne sais pas moi. ou tu peux me serrer dans tes bras. ça. Non mais qu'est-ce que je viens de dire à l'instant. J'écarquille les yeux surprises de mon audace avant de tourner la tête.

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Sam 21 Mai - 22:31
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



C'était elle. C'était elle en face de moi. Cette fille. Cette fille à qui je n'avais pas pu m'empêcher de penser depuis que je l'avais rencontré ici même. En une fraction de seconde, j'eus l'impression qu'un rouleau compresseur venait de me passer sur la poitrine. Pourquoi ça faisait aussi mal ? J'étais persuadé que le jour où je la reverrai, je serais heureux et aurais une conversation joyeuse avec elle. Nous nous serions raconté nos vies, aurions plaisanté sur le bon vieux temps, et aurions pris des nouvelles de nos anciens camarades de classe.
Mais pour pouvoir réagir comme ça, il aurait fallu que j'ai pu l'oublier. Hors je n'avais jamais réussi. Donc la revoir, là, devant moi, n'impliquait que douleur et regrets. Je l'avais tellement aimée. Je l'aimais tellement...

Mais en même temps, 35 000 questions se bousculaient dans ma tête. J'avais envie de la prendre dans mes bras, mais je devais savoir. Cette gamine qui était toujours à côté de moi, c'était sa fille ? Elle l'avait bien appelée Maman, donc ça devait être le cas. Du coup elle avait bien eu quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre qui l'avait rendu tellement heureuse qu'elle avait eu un enfant avec lui. Et un enfant adorable qui plus est.
Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? J'étais peut être en train de rêver, en fin de compte ? Ça m'arrivait souvent de rêver d'elle, j'avais donc développé une technique pour savoir si je dormais où non. Et cette méthode rendait la situation assez ironique en soit : quand nous étions encore élèves à Yamang, et que j'avais gravé nos initiales sur l'arbre juste en face de moi, je m'étais coupé et j'avais, encore aujourd'hui, une petite cicatrice vers le pouce. Quand je rêvais, je ne pouvais pas sentir cette cicatrice quand je passais le doigt dessus. Sauf que là oui. Donc je ne rêvais pas. Elle était bien là. En face de moi.

J'étais trop perturbé pour suivre ce qui se passait, mais la petite me lâcha la main et ça me ramena à la réalité. Elle partit en courant poussant Bo Bae à hurler son prénom. Han Bae. Yoon Han Bae. Entendre ça me pinça le coeur encore plus. Si nous avions eu un enfant ensemble, ce prénom aurait été parfait. Il y avait une syllabe de nos deux prénoms. Mais c'était sûrement une coïncidence. Bo Bae avait refait sa vie depuis, il n'y avait que moi qui vivais encore dans le passé.

Je me retournai vers... mon ex ? C'était comme ça que j'étais sensé l'appeler ? Pourtant elle était tellement plus que mon ex, ce n'était pas suffisant et peut être même péjoratif pour la définir. Je me retournai donc vers cette fille que j'avais aimé, n'osant pas vraiment lever les yeux vers les siens. Si c'était vraiment la réalité, qui sait comment je pouvais réagir ?

Heureusement, comme par le passé, elle avait assez de mots pour nous deux. Elle me parla du proviseur, avant de s'arrêter de bafouiller. Donc elle aussi revenait à Yamang ? Elle aussi allait passer d'ancienne élève à professeur ? Pourquoi cet enfoiré de directeur ne m'avait rien dit ? J'aurais au moins pu me préparer mentalement. Ou me planquer en priant que je ne la croiserait pas dans les couloirs.

Je pensais qu'en la revoyant, ce serait comme avant. Je ne m'imaginais pas que nous nous remettrions ensemble, évidemment. Mais cette complicité, cette amitié que nous avions, je pensais que nous pourrions la retrouver. Je commençais à en douter. Si je n'arrivais pas à placer un mot, ça allait être difficile.

Elle me proposa de l'eau. Je devais être livide.
Puis elle continua sa phrase, me proposant de la serrer dans mes bras. Encore un arrêt cardiaque. Est-ce que j'avais bien entendu ? Je devais avoir rêvé, ce n'était pas possible. J'avais de plus en plus de mal à respirer, mais au moins, sa dernière proposition m'avait fait lever les yeux vers elle, la fixant avec un air à moitié surpris, à moitié désespéré.
Oui j'avais envie de la prendre dans mes bras. Mais si je le faisais, je risquais bien de ne plus jamais la lâcher. C'est d'ailleurs ce que j'aurais dû faire quand elle m'avait annoncé qu'elle partait aux Etats Unis. Je n'aurais pas dû la lâcher.

Je passai une main dans mes cheveux, qui avaient déjà recommencé à pousser. A l'époque, c'était elle qui me les coupait. Mais après son départ, j'avais dû apprendre à utiliser la tondeuse moi-même.
C'est.. C'est..Aller quoi Han Seol, tu peux bien arriver à aligner deux mots quand même ! Excuse moi, je suis un peu surpris, je ne m'attendais pas à te trouver là...
C'était un bon début, mais j'avais l'impression que sortir cette phrase m'avait tellement coûté que j'avais été complètement vidé du peu d'énergie et de dignité qu'il me restait.
Je me laissai tomber dans l'herbe, et m'assis en tailleur, les yeux dans le vague. J'avais l'impression de me retrouver des années avant. Pourtant tout était tellement différent...
Comment ça va... depuis le temps ? Parvins-je à demander. C'était pourri. C'était tellement banal. Mais je ne pouvais pas faire mieux. Mon cerveau avait grillé quand j'avais réalisé qu'elle était bien là, en face de moi.

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Sam 21 Mai - 23:28
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



AvantNous sommes chez moi, lui assit sur un tabouret dans la cuisine. Han Seol m'a toujours impressionné sur sa manière de se tenir. Toujours droit, jamais affachit, tout le contraire de moi. Dans une semaine, je parts étudier aux Etats Unis. Mais pour l'instant, je suis concentrée à lui couper les cheveux. Si tu n'arrêtes pas de bouger, je vais te couper une oreille. Oui bon, c'est juste pour combler le silence. Son silence ne m'a jamais gênée, vu que j'en ai toujours eu l'habitude. Pourtant, j'arrive à comprendre ses silences. Là, il fulmine car je parts. Oppa? Je dépose mon matériel de coiffure sur la table, lui enlève les bouts de cheveux sur ses épaules nus. Le pire c'est que je sursaute quand il se retourne vers moi, emprisonnant ses mains dans les miennes tout en me lançant un regard interrogateur. Viens avec moi. Deux ans loin de tout. Quand tu rentres, tu iras faire ton service. Mais s'il te plait. Il ne dit rien. Nous avons la même conversation depuis que nous avons quitté Yamang. Il me sert contre lui, et m'embrasse le front alors que sa main caresse mon dos.

Maintenant Je viens vraiment de lui dire qu'il pouvait me serrer dans les bras. Mais quel conne. J'aurai pu lui dire n'importe quoi. Mais pourquoi lui dire ça. Le parfum que le vent m'apporte, c'est le même que celui que je lui ai offert. Mon coeur me fait mal. Han Seol est là devant moi, il me suffirait de juste de tendre la main pour le toucher. Dans mes rêves, je me suis toujours imaginée qu'il me serrait contre lui, qu'il me murmurait que c'était qu'un cauchemar que nous sommes toujours ensemble. Au faite, nous sommes même mariés. Han Bae a grandit avec son père près d'elle. Et juste pour elle, il se serait encore un peu plus ouvert. Pourtant, la vie en a décidée autrement.

Ma tête tournée, j'attends qu'il fasse ou dise quelque chose. Même me hurler dessus. J'attends mais rien.
C'est.. C'est.. Mon regard se pose de nouveau sur lui. Ses cheveux sont plus longs, je me mordille la lèvre pour ne pas le lui dire. Excuse moi, je suis un peu surpris, je ne m'attendais pas à te trouver là... Bien entendu qu'il a été surpris, vu que j'ai demandé au directeur de ne rien lui dire. Au faite, il n'y a que Min Ha qui était au courant. La seule avec qui j'ai gardé contacte après ma rupture par lettre. Contacte imposée par la jeune fille même. J'essaye de sourire, je souris même, en secouant la tête. Il ne m'a rien dit non plus. J'hausse les épaules, essayant de lui faire croire que je vie bien la situation. Il doit devenir sénile

Il s'installe dans l'herbe. Mes yeux se ferment un instant. Comme avant, comme si rien ne s'était passé. Comme si je ne lui avais pas fait un enfant dans le dos. J'hésite à partir, le laisser seul. Pourtant, sa voix m'oblige à le regarder. Comment ça va... depuis le temps ? Il veut engager la conversation? Ici? Je vais bien et toi? Tout en parlant, je m'installe à mon tour, mettant une distance raisonnable entre lui et moi. J'ai peur des questions qu'il va me poser. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire? Lui raconter ma vie depuis que nous nous sommes quittés ou plutôt depuis que je l'ai quitté?

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Dim 22 Mai - 0:20
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Avant : Je me retrouve là, face à mon miroir, la tondeuse à la main. Han Young est derrière moi, et même si j'ai fais de mon mieux pour avoir l'air bien, avoir l'air excité à l'idée de partir à l'armée, il sait que quelque chose ne va pas.
J'ai pris une décision et je sais que je vais la regretter, mais je sais que c'était la bonne chose à faire. Je ne peux pas me permettre d'être égoïste, j'aurais tout le temps pour penser à mon bonheur plus tard. Pour le moment ce n'est pas important. Alors je prends la tondeuse, l'allume et la passe sur ma tête. Bo Bae n'aimait pas que mes cheveux soient trop courts. Là c'est foutu. Rien que repenser à elle me tord l'estomac. Je dois rester fort. Je dois rester fort pourtant...
Je ne peux plus le retenir : le lâche la tondeuse électrique qui tombe par terre et me prends la tête dans les mains pour que mon petit frère ne voit pas mes larmes. C'est horrible, comment est-ce que je peux lui faire ça ? Déjà qu'il s'inquiète, je vais le faire culpabiliser.
Pourtant, même si c'est difficile, je suis heureux de le faire. Heureux de rester pour lui, de lui apporter un avenir un peu meilleur que le mien, de tenir ma promesse. Mais dès que je pense à elle, je perds le contrôle.

Han Young ne dit rien, ramasse la tondeuse, pose une main bienveillante sur mon épaule, puis continue ce que je n'ai pas pu finir.

Maintenant : Bo Bae plaisante sur la sénilité du proviseur. Je ne sais pas comment, mais j'arrive à sourire. Un sourire triste, vide, mais un sourire quand même. J'ai l'impression de me retrouver au début, quand on s'est rencontrés. Elle parlait, plaisantait, et moi j'écoutais mais je ne disais rien. Je ne pouvais pas laisser quelqu'un entrer dans ma vie. Pourtant elle est restée, elle a continué à me parler, même si elle parlait seule. Elle a fait tomber mes barrières petit à petit, avant de gagner mon coeur. Oh, je ne parlais toujours pas beaucoup, même après. Mais ce n'était pas forcément nécessaire non-plus, elle me comprenait.
Comment lui dire que toutes ces barrières qu'elle avait brisé s'étaient reconstruites, encore plus solides qu'avant ? Comment lui expliquer que notre rupture avait été plus dure que tous les coups que j'avais reçu de mon père ? Qu'après ça, il m'était juste impossible d'aimer quelqu'un d'autre ? Je m'étais encore plus renfermé. J'étais devenu un peu comme mon père et je détestais ça.
Est-ce qu'elle lisait encore dans mon esprit ? J'espérais que non, elle n'y aurait vu que de la noirceur.
Pourtant j'avais réussi à trouver des petits moments de bonheur dans ma vie. Voir un de mes élèves soldats réussir un parcours après qu'il m'ait haït tellement je le faisais recommencer, échapper de peu à la mort lors d'une mission, boire une bière avec mon équipe après une mission, recevoir une lettre de Han Young, lui donner une tape dans le dos quand je le voyais... Tout ça, c'étaient des moments heureux pour moi. Même si ça n'avait rien à voir avec nos moments heureux tous les deux.

Ça peut aller... Petit accident dernièrement mais c'est la routine. Ça me laisse quelques mois pour revenir à Yamang.C'est débile. Je m'en fiche de ce que je dis. Et elle s'en fiche probablement elle aussi. J'ai de vrais questions. Des questions qui me hantent. Vu que je souffre déjà de la voir, pourquoi devrais-je continuer à me torturer ? Je n'ai jamais pesé mes mots. Je n'ai jamais hésité à dire ce que je pensais. Alors pourquoi le faire maintenant ? Ça pourrait peut être même me libérer d'un poids, m'aider à avancer. Donc.. C'est ta fille ? Où est son père ? J'avais une tonne d'autres questions. Mais je n'arriverais pas à dormir si je n'avais pas cette réponse là, alors que les autres, je m'y étais habitué, je pouvais attendre encore un peu.

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Dim 22 Mai - 18:58
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Avant : Couchée dans mon lit d'hôpital, je suis seule. Complètement seule. Mes parents ne peuvent pas faire le déplacement jusqu'en Floride. Puis ce n'est pas eux que j'ai envie de voir. J'aurai dû lui dire, lui avouer que j'attendais son enfant. Mais par lettre, y a pas moyen. Alors je me rappelle ce qu'il a écrit, qu'il n'en voulait pas. Les larmes me viennent comme ça, alors que Han Bae se met à pleurer. Je vais faire comment moi seule. Toute seule avec un enfant. Han Seol me manque, Han Seol et sa façon d'être a toujours trouvé une solution à un problème. Alors je laisse notre enfant pleurer et je réfléchis comme lui.

Maintenant : Faire une plaisanterie sur le doyen pour détendre l'atmosphère c'est peut être nul mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé. Lui assit dans l'herbe, moi debout. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Avant, je me serai mise dans ses bras, on aurait regardé le soleil se coucher en restant silencieux mais c'était avant. Alors que je vais pour partir, il engage la conversation et je fais la seule chose que je peux faire. Je m'installe à même le sol, en mettant un espace raisonnable entre nous deux. Même si il lui suffit de tendre son bras pour me tirer vers lui.

Alors je fais la seule chose que je peux faire, même si je suis au courant de tout ce qui a pu se passer dans sa vie, enfin de son accident. Quand il me dit qu'il est blessé. Je le regarde hochant la tête. J'ai envie de lui demander comment il a fait ça. Mais j'ai peur, peur qu'il me dise qu'il a faillit se faire tuer lors d'une mission. Dans mon esprit, il ne va pas en guerre, il est instructeur même si je sais que ce n'est malheureusement pas vrai. C'est à son tour de me poser une question. Je savais qu'il me la poserait mais pas maintenant.

Durant un instant, je ferme les yeux cherchant mes mots. Dois-je lui dire qu'il est le père, maintenant? Dois-je mentir? Je réfléchis. C'est mal de lui avoir cacher tout. Mais c'est de sa faute. Alors je dis la vérité mais caché. Tant mieux si il comprend le sous entendu, sinon, je lui dirai un autre jour.
Son père ne connait pas son existence, vu qu'il ne voulait pas d'enfant. Mon regard est posé sur lui, comme si je voulais qu'il comprenne que c'est de lui que je parle. Pourtant, je ne lui laisse pas le temps de réfléchir. Préférant enchaîner sur une question pour lui. Je ramène mes genoux vers moi et cueille une herbe pour me distraire. J'ai parcourut la liste des élèves dans l'avion et j'ai vu qu'un Choi était en prépa. Est-ce ton frère?

Son petit frère, celui qui m'avait ouvert la porte le jour où je me suis pointée chez eux car Han Seol ne répondait pas à mes messages. Celui qui était resté bouche bée car j'avais remit son père à leur place. En pensant à son père, je soupire avant de murmurer. Il a quel âge maintenant, Han Young, oppa? Encore une fois, je parle sans faire attention. Oppa, ça fait si longtemps que je ne l'ai plus appelé ainsi. Puis, ça doit lui faire étrange que j'ai souvenir du prénom de son petit frère. Peut être va-t-il comprendre que je ne l'ai jamais oublié. Que j'ai bêtement espéré qu'un jour, il vienne chez moi me dire qu'il m'aimait encore.

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Dim 22 Mai - 21:51
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Avant : Je n'aurais jamais dû ouvrir cette lettre. J'aurais dû attendre. Au moins comme ça j'aurais été heureux un peu plus longtemps. En même temps, je ne pouvais pas dire que je ne m'y attendais pas. C'était trop beau, ça ne pouvait pas durer.
J'avais envie de brûler cette lettre, la désintégrer. Mais l'un ou l'autre n'aurait rien changé. Bo Bae l'avait écrite et elle était très claire. Je ne pouvais pas décrire la douleur qui me rongeait la poitrine. Mon monde s'écroulait en seulement quelques lignes. Et en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir. J'étais le seul fautif dans cette histoire. J'avais dû choisir entre elle et mon frère, et je n'avais pas pu abandonner mon frère. Alors je ne pouvais pas exiger de sa part qu'elle m'attende deux ans.

Maintenant : Elle s'assied à côté de moi et je ne peux m'empêcher d'avoir un sentiment de déjà vu. Pourtant, même si nous ne sommes qu'à quelques centimètres de distance, j'ai l'impression qu'un océan nous sépare. C'est ironique, non ? Vu qu'il y a encore quelques semaines, il y avait réellement un océan qui nous séparait... Enfin, même ça je n'étais pas sûr. Depuis quand était elle revenue en Corée ? Avait-elle été dans le coin ces dernières années, sans que je le sache ? En réalité, même si elle avait vécu à quelques mètres de la base militaire, je ne sortais tellement jamais qu'on ne se serait probablement pas croisés.

Je fixe mes pieds alors qu'elle m'explique pour sa fille. Enfin, expliquer est un bien grand mot. C'est un sujet sensible apparemment. Mais dans ce cas, cela veut dire qu'elle n'est pas mariée ? Je jète un bref coup d'oeil à ses mains et ne vois aucune bague. Mais dans ce cas, le père de la petite est là quelque part, et il ne sait pas qu'il a une adorable petite fille perdue dans la nature et que sa mère est seule pour s'en occuper ? Je ne peux pas me permettre de juger, moi aussi je l'ai abandonnée par le passé. Mais si j'étais à la place de ce type, j'aurais aimé être au courant. Comment peut on refuser de s'occuper d'une gamine aussi adorable ?

Sa nouvelle question me provoque un nouvel arrêt cardiaque. Un autre Choi ? Elle va donc avoir mon frère dans un de ses cours ? Pourtant je ne suis pas au bout de mes surprises. Quand elle prononce son nom, je reste bouche bée. Mon sang s'est complètement glacé et je la fixe, la bouche à moitié ouverte, un air terrorisé sur le visage.

Je n'ai pas voulu lui parler de Han Young parce que je savais que ça la ferait culpabiliser. Je ne voulais pas qu'elle change ses plans et qu'elle ruine sa vie pour me soutenir. Mais là, du coup, qu'est ce que j'étais censé lui dire ? Et surtout, qu'est-ce qu'elle savait ? Parce que si je lui mentais, elle le saurait immédiatement...

Co.. Comment tu connais son nom ? Tu l'as déjà rencontré ?

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Dim 22 Mai - 22:40
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Avant : Penchée sur mes cours, je n'arrive pas à mon concentrer car il fait calme, trop calme dans l'appartement. Et quand on a un enfant de trois ans qui aime hurler et sauter partout, y a un petit soucis. Han Bae? Elle n'est pas dans sa chambre, ni dans le salon. Je soupire avant d'entendre des petits Ho et Ha. Je m'approche de la porte de ma chambre, et la regarde. Devant elle, des photos et elle les regarde. Je m'approche d'elle doucement, et m'installe à ses côtés. Et là, je reste sans voix car elle regarde une photographie de Han Seol et moi où il m'embrasse. Elle en prend une autre où il est seul et me regarde en me posant la plus jolie des questions "Papa? "

Maintenant : Son regard, je le vois. Je vois qu'il regarde mes mains. Aucune bague comme aucun copain depuis notre rupture. J'ai bien entendu eu des flirtes mais il m'était difficile de m'attacher à quelqu'un. Puis, il n'y a que lui qui hante mes esprits, ça aurait été difficile. A sa question, je lui réponds souhaitant qu'il comprenne de lui-même. Je n'ai pas envie, pas la force de lui dire qu'il est le père en question. Pendant que je parle, son regard se fait vague comme si il réfléchissait.

Je lu fais par de mon étonnement sur le fait d'avoir un Choi dans la liste des élèves. Même si je ne crois pas avoir son frère en classe, vu que j'ai simplement lu la liste de tout les élèves comme ça par curiosité. En parlant de celui qui porte le même nom de famille que lui, je lui demande l'âge de son frère. Et là, il a l'air étonné. Je ne sais pas comment je dois le prendre là.
Oui je l'ai rencontré. Mon regard se fait triste d'un coup. Il m'a oublié. Et ça me fait mal.

L'herbe dans mes mains sont projetés sur lui.
OUI, je le connais ! Et toi, rien qui te choque? Je me lève, récupérant mon sac tout en continuant sur ma lancer. Son père n'est pas au courant de son existence et elle s'appelle Han Bae. Je ferme mes yeux pour que les larmes descendent seules sur mon visage. Alors que je marche en direction des dortoirs. Sauf que je m'arrête serrant mes mains alors que je pleure. Dans un dernier effort, je le regarde et lui murmure. Mais tu n'en voulais pas.

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Dim 22 Mai - 23:19
Même le temps qui passe me fait penser à toiHan Seol & Bo Bae



Elle l'a rencontré. Bo Bae a rencontré Han Young. Comment ? Quand ? Pourquoi ? C'est officiel, mon coeur va lâcher aujourd'hui ! C'est quoi tous ces trucs d'un coup ? Est-ce qu'on me teste ? Est-ce qu'il y a une caméra quelque part ? Non parce que ce n'est vraiment pas drôle...

Avant que j'ai le temps de répondre quoi que ce soit, de poser une autre question, ou de trouver une excuse, elle me balance l'herbe qu'elle avait dans les mains au visage et se lève subitement. Surpris, je fais un bond en arrière pour les éviter, et lève les yeux vers elle, interrogateur. Qu'est-ce qui lui prend d'un coup ? C'est moi qui devrait péter un câble, qu'est-ce que j'ai fais encore qui l'énerve à ce point ?

Puis là, elle ouvre la bouche, et mon coeur s'arrête réellement. Han Bae. Han Seol et Bo Bae. Alors... Alors ce serait.. ma fille ?
Je ne peux plus rien dire. Je ne peux plus bouger. Trop de choses se passent dans ma tête. Je calcule. J'essaye de me souvenir. Mais c'était il y a tellement longtemps que les détails m'échappent.
Elle finit par murmurer que je ne voulais pas d'enfant, ce qui me fait sortir de ma torpeur instantanément. Je me lève à mon tour et j'explose :
Je ne voulais pas d'enfants ? Mais putain Bo Bae, à vingt ans personne ne veut d'enfants ! Si j'avais su... Si j'avais ne serait-ce que pu m'imaginer pourquoi tu me posais cette question, tu ne penses pas que ma réponse aurait été différente ?!
Je me met à hurler. Je ne peux pas croire que c'est réel. Je ne peux pas y croire. Et dire que toutes ces années, ma fille a grandi seule, loin de moi. Ma fille... Putain mais c'est pas possible...

Tout ce que je retenais depuis que j'avais vu Bo Bae sortit d'un coup. Je m'effondrai au sol et me pris la tête dans les mains pour ne pas qu'elle voit que je pleurais. Je n'étais même pas capable d'identifier ce que je ressentais sur le coup. Il y avait de la colère, de la culpabilité, du regret, de l'inquiétude, de l'incompréhension, et puis surtout, je ne pouvais pas m'enlever l'image de la petite de la tête.

Après environ une minute ainsi, à hurler comme un fou, je finis par me calmer. Ou du moins partiellement. Je me relevai et rejoins Bo Bae d'un pas décidé avant de la prendre dans mes bras.
J'ai envie de t'arracher la tête avant d'arracher la mienne, là tout de suite. Mais merci et pardon.
Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ? Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Je ne comprenais rien et je n'arrivais pas à penser. Pourtant ce que je savais c'était ça : qu'une part de moi la détestait, mais qu'une autre part était tellement désolée et tellement reconnaissante que ce n'était pas descriptible.


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